samedi 28 mars 2015

Les cuisines...traduction!

Comme promis, voici la traduction “google” du texte de John. Il a fallu remettre tout ça en bon Français mais j’avais de traduire ce qu’il avait écrit… Et n’étant pas aussi passionné que lui par l’aspect technique, nous nous en sommes remis à la technologie moderne !

Nous avons eu quelques problèmes de connexion ces derniers jours, ce qui explique pourquoi nous avons tardé à vous donner la traduction !

Mais d'abord...Joëlle, je te remercie pour les 3 grâces...!!!  Raphaël, lui, m'avait comparée à Ursula Andress...!! 
Bises!  


PARLONS de quelque chose de sérieux : LES CUISINES sur le Costa Deliziosa !

Comme vous pouvez vous l’imaginer, avec 2800 passagers et quelque 850 à 900 membres d'équipage, le navire est bien organisé en termes de restaurants et de cuisines. Pour Patrice et Mauricette qui étaient à notre table pour le voyage de Valparaiso à Sydney, c’était leur 15e croisière avec Costa et comme tels, ils étaient « membres d’honneur » du Costa Club et ont été invités à des évènements auxquels les gens ordinaires comme «ma femme et moi » n’ont pas accès !

Cela comprenait une visite d'une des cuisines du bord. Comme ils avaient déjà visité les cuisines dans un précédent voyage, ils nous ont donné leurs «billets» et après avoir vérifié avec Frédéric « coordonnateur des passagers français » qu'il n'y aurait pas de problème, nous avons participé à une très rapide, (mais gratuite) visite.

En fait, la visite a été limitée à une des quatre cuisines du bord. La cuisine visitée prépare les petits déjeuners, déjeuners et dîners (2 services : à 18 heures et à 20h30) du restaurant principal, l’Albatros, au 2ème et 3ème étage, ainsi que du restaurant "Samsara" au 2ème étage qui est réservé aux passagers des cabines Samsara (qui sont en réalité de grandes suites etc.).

Il y a une cuisine supplémentaire pour les petits déjeuners, les buffets à midi et les collations jusqu’à la fin de l’après midi dans le restaurant buffet du 9e étage, plus une cuisine supplémentaire pour le restaurant très « sélectif » (et cher) du Costa Club au 10ème étage. Et il y a également une cuisine séparée pour les repas de l'équipage servis dans un buffet au 1er étage. Il y a aussi une 5ème cuisine, mais je ne sais pas qui il se adresse à - peut-être les officiers?

Quoi qu'il en soit, nous avons visité la cuisine située sur le pont 1, directement sous le restaurant du pont N° 2 et avec lequel il communique par deux escaliers mécaniques pour le personnel du restaurant. Un escalator est utilisé par le personnel (junior) du restaurant pour descendre les assiettes sales, etc., qui vont directement dans une chaîne de « lavage de la vaisselle et de séchage / empilage » entièrement automatisée (même pour les verres, couverts, etc.) – on charge la vaisselle sale qui est lavée, séchée et empilée prête à resservir mais encore très chaude !

L'autre escalier sert au personnel junior du restaurant pour remonter les plateaux avec les plats déjà servis sur des assiettes,  jusqu'au restaurant - un plateau par table (plus ou moins) et par plat (entrées, pâtes, plat de résistance, salades, fromage, desserts…).
Comment ça marche? Prenons le repas du soir. Le principal serveur (qui s’occupe de 3 ou 4 tables dans une rangée avec 6-8 personnes par table) fait le tour et note sur son calepin les choix de chaque client en entrée (choix de 3 ou 4 entrées, comprenant la soupe), un plat de pâtes (choix de 2 types de pâtes), le plat principal (un choix entre au moins un poisson, deux viandes différentes et un plat végétarien), une salade séparée, le plateau de fromages et dessert au choix (en général un choix entre 4 desserts différents et bien sûr les glaces). Il écrit les souhaits de chaque personne sur son calepin et fait une copie qu’il donne à son «aide» qui lui, descend ensuite l'escalator de la cuisine et donne au superviseur du comptoir la liste des commandes par table.

Le superviseur du comptoir reçoit alors toutes les assiettes, plat par plat et table par table et les dépose sur le comptoir chaud pour que chaque «aide» puisse revenir dans quelques minutes les chercher, les charger sur son plateau et les monter dans le restaurant et ensuite les déposer sur les «comptoirs» à la fin de chaque rangée de tables. L’ « aide » va ensuite aider le serveur principal à servir les plats à chaque client, table par table. De plus il sert le vin, l'eau ou va chercher des bières au bar, etc. Et bien sûr il ramasse les assiettes sales entre chaque plat et les descend en bas dans la cuisine pour être lavées.

Dans la cuisine que nous avons visitée, il y a plus de 90 personnes qui travaillent en deux quarts de 11 heures chacun avec un certain chevauchement très mineur. Donc, il y a des gens dans la cuisine près de 22 heures par jour. Il ya une hiérarchie forte dans la cuisine confirmée par les couleurs différentes des cols de leurs tuniques blanches. Le personnel le moins qualifié peut passer jusqu'à 11 heures en faisant la même chose - comme la préparation des fruits et salade (melons, ananas, pommes, pamplemousse, etc.), tranches de charcuterie et de fromages, poissons, etc., qui sont servis ou mis à disposition pour tous les repas. D'autres sont plus spécialisés- cuire les pâtes (c’est un navire italien après tout) ou préparer la soupe pour midi et le soir. Puis il y a des spécialistes pour cuire les poissons et les viandes, les légumes, etc. Chacun a sa propre place dans la cuisine avec son propre matériel dédié pour la production de plusieurs centaines de repas chaque fois.
Et étant un navire européen, le Deliziosa a sa propre section de boulangerie et de pâtisserie qui fait aussi «gâteaux d'anniversaire »  etc,  si l’anniversaire ou l’anniversaire de mariage de quelqu'un est annoncé préalablement.

Je ne pense pas avoir jamais vu autant d'acier inoxydable - planchers, murs, plafonds ainsi que tous les comptoirs, plans de travail, etc. Il ya des contrôles de santé quotidiens et des contrôles de santé très formels par des organismes externes dans la plupart des ports et il est vrai que parmi les "plaintes" que les 2800 passagers sont capables de générer, nous n’avons entendu personne prétendre avoir eu une intoxication alimentaire à bord.

Et qu’est ce que nous mangeons?

Par semaine:
7 tonnes de viande; 5 tonnes de poissons; 2,5 tonnes de pâtes (poids sec); 125 kg d'ail; 16 tonnes de melons (au moins deux variétés par repas) et 100 000 miches de pain, des petits pains et des gâteaux!

Et comment est-ce organisé?

La plupart de la nourriture est montée à bord lors des principaux arrêts (Savona, Valparaiso, Sydney), mais les fruits frais, le poisson et la viande sont achetés partout où ils sont disponibles et répondent aux normes Costa (y compris le prix, j’imagine). Nous avons eu donc du bœuf d'Argentine, de l'agneau de Nouvelle Zélande et du poisson de chaque océan. Les menus généraux sont élaborés à Gênes mais le chef de cuisine a une autonomie considérable en ce qui concerne ce qui est préparé en fonction des stocks et fournitures locales, etc. Par exemple, il y a eu un «loupé » à Valparaiso et certains conténaires alimentaires n’ont pas été livrés avant notre départ- le chef de cuisine a réorganisé les repas et personne n'a vu la différence.

Conclusion - bien que je ne sois pas trop impressionné par l'organisation des excursions Costa (et de la file d'attente folle), Je suis très impressionné par leur organisation des cuisines, les restaurants et la qualité de la nourriture, etc. Et en plus de s’occuper de près 4 000 personnes, ils prennent également en compte les besoins individuels. Par exemple en prenant en compte les besoins de Christine pour son régime «sans gluten», ils lui offrent un menu spécial "sans gluten" chaque jour pour chaque repas (plus pour nos excursions) et ils l'appellent chaque semaine pour savoir si elle est satisfaite!  En outre Khumar notre serveur principal prend ses responsabilités très au sérieux et parfois même refuse de lui donner ce qui est sur le menu sans gluten quand il n’est pas convaincu que c’est vraiment "sans gluten" (du moins d’après ses critères) – ce qui n’est pas très populaire avec Madame quand elle se retrouve avec quelques plats assez fades !!

Les commentaires de John sur ses "promenades du matin":

je me lève tôt à la fois par l'habitude et si je reste au lit, je vais souffrir de maux de dos. Donc il vaut mieux être débout et être "en mouvement" dès que possible. Je suis habituellement au 9ème étage vers 7h05 - le buffet ouvre à 7h00 - et de retour à la cabine, changé et sur la "piste de course" des marcheurs au pont 3 pour 7h30. Et toujours les mêmes visages à 7h30 - je marche dans le sens des aiguilles d’une montre or 90% de la «foule» marche dans le sens opposé. Ainsi je les vois tous au moins tous les 300 m (la longueur de la piste de course est de 570m). L'acupuncteur électrique qui était à notre table était aussi une sorte d’«astrologue». Il m’avait dit qu'en raison de la position des planètes au moment de leur naissance, les « loups » marchent dans le sens des aiguilles d’une montre et les « moutons » marchent dans le sens opposé. Je vous promets compte tenu qu’habituellement je prends mon petit déjeuner avant de commencer à marcher, je n’ai pas mangé trop de moutons récemment!

Quoi qu'il en soit, depuis plusieurs jours j’ai décidé de dire bonjour à ceux des «moutons» que j’ai l'habitude de voir à 7h30 et à qui j’ai envie de dire "bonjour" (certains sont tellement «tristes» que même leurs futurs directeurs de funérailles ne songeraient pas à leur dire bonjour!). Et voilà, certains répondent systématiquement (à leur grande surprise ainsi qu’à la mienne) de sorte que ça devient presque un «événement social" (soyons réalistes - le mot clé est «presque»). A 8h15 la "foule" commence à arriver sur la piste de course et comme ils marchent ni aussi vite que les "oiseaux du matin", ni ont compris qu'il n'y a pas assez de place pour marcher trois « côte à côte » dans les virages, je commence à être "irrité" et à 8h30, je reviens à la cabine et je prends ma deuxième douche de la matinée - je n’ai jamais été aussi propre que maintenant !! J’ai décidé qu’au moins une fois par semaine, je vais marcher avant le petit déjeuner de sorte que lorsque je serai de retour, je peux aller avec ma chère femme prendre le petit déjeuner au restaurant du 2ème étage où elle peut obtenir un petit déjeuner "sans gluten". Egalement nous pouvons avoir une discussion tranquille avec Khumar, notre serveur principal pour les repas du soir, et qui fait aussi l'équipe du matin dans une partie du restaurant du 2ème étage.

Une chose que je ne vois que pendant mes promenades matinales, ce sont les «marins de l'équipage » qui «nettoient» le pont du 3ème étage. Soit ils ramassent "la saleté" (Je suis surpris par les os de poulet et les côtes de porc etc qui jonchent le pont tôt le matin – est ce que ce sont les gens, qui mangent dans leurs cabines / sur leur balcon le soir au-dessus du pont 3, jettent leurs déchets dans la mer, et avec le vent, ils sont ramenés sur le 3ème étage ?) Soit ils balaient, sans fin, les flaques d'eau au sol pour éviter que les «marcheurs» glissent / tombent (en fait c’est ce qui s’est passé devant moi ce matin). Soit ils repeignent les différentes parties du navire (activité « sans fin » - comme sur la Tour Eiffel). Ces gars-là (en anglais on dit « deck hands ») sont pour la plupart des Philippins - les Indiens travaillent pour la plupart dans les bars et restaurants et les Sud-Américains à la réception client, etc. Un gars que je vois presque chaque jour dans l'équipe "pont N°3" était le pilote d'une chaloupe qui nous a ramenés du quai vers le navire par très mauvais temps (Puerto Arenas).  Il était très doué par rapport aux autres pilotes, y compris les officiers de Costa, et chaque fois que je le vois, nous essayons d'échanger quelques mots bien qu'il ne soit pas trop à l’aise en anglais.

Quelques ajouts puisque ce matin, Séverine qui est la 2ème « coordonnatrice » des passagers français, nous a fait une présentation intéressante de la compagnie Costa et puis plus particulièrement du Costa Deliziosa. Voici donc quelques chiffres !

C’est un bateau « jumeau » du Costa Luminosa, il est sorti des chantiers de Marghera à Venise en 2010. 294m de long, 32m30 de large et 61m50 de hauteur, avec un tirant d’eau de 8m10, il a coûté 500 millions d’euros uniquement pour la coque et probablement autant pour l’aménagement intérieur !

Il peut accueillir jusqu’à 2026 passagers et  916 membres d’équipage. 37 nationalités différentes travaillent à bord en CDD à part les officiers de la passerelle au nombre de 4 et les officiers travaillant dans la salle des machines, qui eux ont des CDI et sont embauchés directement par Costa. Les autres passent par des agences locales dans leurs pays d’origine.

 Les employés en CDD ont des contrats de 4 à 6 mois pour les Européens gérés par des codes de travail européens, et les autres ont des contrats de 8/9 mois, comme nous l’avions déjà appris en discutant avec les serveurs et les gens qui font les cabines. Ils travaillent 11 heures par jour sans jour de repos et ensuite sont en « vacances » qui ne sont pas des « congés payés », pendant 2 à 3 mois avant de repartir sur un nouveau contrat. Un des serveurs du buffet du pont 9 termine son contrat à l’Ile Maurice. Autant vous dire qu’il est sur un petit nuage depuis quelques jours…Il a 2 mois de vacances et a déjà un « pré-contrat » pour le Costa Diadema à la fin des 2 mois. Les employés sont logés au pont A, en-dessous du pont 1, dans des cabines centrales sans fenêtres ni hublot, et partagent leur « logement » avec un autre employé, en général de la même nationalité mais surtout faisant le même travail, pour que les horaires soient les mêmes. Ils ont une cuisine qui leur est dédiée et également un bar, une laverie avec lave-linges et sèche-linges.

La compagnie Costa est entre les mains d’un groupe américain « Carnival corporation» qui possède également un nombre inouï d’autres compagnies de croisières comme la « Cunard » et « P&O ». Depuis qu’ils sont majoritaires, tous les employés avec qui nous discutons quotidiennement nous ont dit que leurs salaires avaient baissé et qu’en plus ils sont payés en dollars et plus en Euros. Jusqu’à récemment, puisque nous avons compris que l’Euro avait chuté, c’était un gros manque à gagner pour eux !

Les passagers qui ont fait beaucoup de croisières avec Costa nous disent de leur côté que la qualité des services s’est vraiment dégradée depuis 2 ans ! Même par rapport à la croisière autour du monde de 2014.

Je me demandais comment était gérée l’eau sur le bateau, et surtout quand nous sommes en mer comme en ce moment pendant plusieurs jours d’affilée ! J’ai donc eu ma réponse ce matin. Le bateau utilise de l’eau de mer qui est traitée à raison de 1 200 tonnes par jour ! Les eaux usées « liquides » provenant des douches ou de la vaisselle, sont traitées et rejetées à la mer, et les eaux usées « solides », je ne vous fais pas de dessins, sont stockées à bord et déchargées dans certains ports avec qui la compagnie a des contrats. Nous avions vu la manœuvre à Papeete, et ça avait duré pratiquement 2 jours. Il faut dire que nous avions eu 10 jours sans escale à quai puisqu’à l’Ile de Pâques nous étions en chaloupe. Les déchets alimentaires sont eux aussi gérés différemment suivant qu’ils sont liquides (déchets de viandes, fruits et légumes…) ou solides (os, noyaux…), les premiers sont rejetés à la mer après avoir été liquéfiés et les seconds sont stockés et déchargés à terre. Tous les plastiques, cartons…sont compactés et débarqués dans les ports. Une drôle d’organisation qui n’autorise aucun laisser-aller !! 
La vitesse du bateau est de 21,6 nœuds en vitesse de croisière, et de 23,6 nœuds maximum ! Je crois que c’est ce que le bateau a fait entre Valparaiso et l’Ile de Pâques pour rattraper son retard.

Voilà pour la description des coulisses du Deliziosa ! je vais remettre quelques photos en espérant que la connexion n’est pas trop lente, Jeudi il m’a fallu 1 heure 21 minutes pour télécharger les photos sur le blog !

Il ne nous reste qu’une journée avant l’Ile Maurice, et RAS  sauf quelques accrochages verbaux uniquement entre certains croisièristes ! La routine !
Demain nous gagnons encore une heure et nous serons à 3 heures de la France !!! Nous serons bientôt dans le même fuseau horaire ! La température extérieure est bien remontée, puisque nous sommes à nouveau sous les tropiques. Il faisait 28°C ce matin !

Bon weekend à toutes et tous et gros bisous.

M.Christine et John

For our English-speaking followers :

This text is the translation of John’s article about the kitchens. We had a conference this morning about the ship and her “backstage” activities, which John will tell you about  another day! At the moment he is having a nap…Too many early morning walks…!!!
Lots of love xxxxxxxxxxxxxxxxx

Le hall central Pont 2. 
Une des nombreuses oeuvres d'art du bateau. Cette sphère tourne sur elle-même.

Les ascenseurs du hall central pour rejoindre les ponts supérieurs.

Une soirée musique classique avec un trio qui a depuis quitté le bateau.
Présentations à l'entrée du restaurant les jours de gala!


Quelques plats...sans gluten ou pas...






jeudi 26 mars 2015

Visite guidée des cuisines et restaurants! A guided visit of the kitchen and restaurants on board!

LET’S TALK ABOUT SOMETHING SERIOUS : THE KITCHENS ON COSTA DELIZIOSA

As you can all imagine, with 2900 passengers and some 850 to 900 members of crew, the ship is well organised in terms of restaurants and kitchens. For Patrice and Mauricette who were on our table for the trip from Valparaiso to Sydney, this was their 15th cruise with Costa and as such they were “honoured members” of the Costa Club and got invited to things that the ordinary folk such as “my wife and I..” were not. That included a trip of one of the kitchens on board. As they had already visited the kitchens on a previous trip, they gave us their “tickets” and after checking with Frederic the “French passenger coordinator” that there would not be a problem, we joined this very rapid, but cost free, visit.
In fact the visit was restricted to one of the 5 kitchens on board. The kitchen visited prepares the breakfasts, lunches and dinners (for 2 services 6pm and 8h30pm) in the main restaurant on the 2nd and 3rd floor, plus the “Samsara” restaurant on the 2nd floor which is restricted to those in the Samsara cabins (which are in reality full size suites etc). There is an additional kitchen for the breakfasts, lunchtime buffet and late afternoon snacks served on the 9th floor buffet restaurant plus an additional kitchen for the Costa Club “select” restaurant in 10th floor. And there is a separate kitchen for the crew meals served in a buffet on 1st floor. There is also a 5th kitchen but I do not know who it caters for – maybe the officers?

Anyway we visited the kitchen situated on deck 1, directly underneath the deck 2 restaurant and with which it communicates by 2 escalators for the restaurant personnel. One escalator is used by the restaurant personnel to bring down the dirty plates etc which go straight into a fully automated “dish washing and drying/stacking” line (same for glasses, cutlery etc) – in goes the dirty and out comes the clean and dry, already stacked, but very hot!

The other escalator serves for the restaurant (junior) staff to carry tray loads of “dinners” already served on plates up to the restaurant – a tray by table (more or less).

How does it work? Let’s take the evening meal. The lead server/waiter has maybe 3 or 4 tables in a row to look after with 6-8 people per table. He goes around and notes down each client’s choices as starter (choice of 3 or 4 including soup), a plate of pasta (choice of 2), main course (a choice of at least one fish, 2 meats and a vegetarian dish), a separate salad, the cheese platter and the choice of dessert (usually a choice of 4 plus ice-cream). He writes down each person’s wishes, gives it to his “helper” who then goes down the escalator to the kitchen and gives the supervisor of the service counter the wish list.

The supervisor then gets the courses put together, course by course, table by table and lays them out on the hot counter for each “helper” who will come back down in so many minutes to pick them up, load them on his tray and carry them up to the restaurant to the “counter” at the end of each row of tables. He then helps his lead server/waiter to serve the plates to each client, table by table and course by course. Plus serves wine, water or goes and gets beers from the bar etc. And of course gather up the dirty plates and take them down to the kitchens.

In the kitchen we visited, the 90 odd staff work in 2 shifts of 11 hours each with some very minor overlap. So there are people in the kitchen almost 22 hours per day. There is a strong hierarchy in the kitchen denoted by the colour of the collars of their white tunics. The less skilled staff can spend up to 11 hours doing the same thing – like preparing the fruit and salad (melons, pineapples, apples, grapefruit etc), sliced cold meats and fish, cheeses etc which are served or made available for all meals. Others are more specialized – the pasta cooks (it is an Italian ship after all) or soup preparers (lunchtime and evening). Then there are the fish and meat cooks, the vegetable cooks etc. Each one has his own place in the kitchen with his own dedicated equipment for producing many hundreds of meals each time.

And being a European ship, it has its own bakery and cake making section which also makes “anniversary cakes” etc if somebody’s birthday or wedding anniversary is announced.
I do not think I have ever seen so much stainless steel – floors, walls, ceilings plus all the counters, work tables etc. There are daily health checks and very formal health checks by external agencies in most ports and it is true that among the many “complaints” that the 2900 passengers are capable of generating, we have not heard anybody claiming to have had food poisoning aboard.
And what do we eat? 

Per week:

7 tonnes of meat; 5 tonnes of fish; 2.5 tonnes of pasta (dry weight); 125kg of garlic; 16 tonnes of melons (at least 2 varieties per meal) and 100,000 loaves of bread, bread rolls and cakes!

And how is it organized?

Most of the food is taken on board at the major stops (Savona, Valparaiso, Sydney etc) but fresh fruit, fish and meat is taken on wherever it is available and meets Costa standards (including price I imagine). So we had local beef after Argentina, lamb after Auckland and local ocean fish wherever. The general menus are worked out in Geneoa but the head chef has considerable autonomy as regards what is prepared as a function of his supplies etc. For example there was a “screw-up” in Valparaiso and some food containers were not delivered before we sailed – the head chef re-organised the meals and nobody saw the difference.
Conclusion – although I am not over impressed with the Costa organization of the excursions (and the crazy queuing), I am highly impressed by their organization of the kitchens, the restaurants and the quality of the food etc. And in addition to looking after nearly 4 000 people, they also take into account individual requirements. For example following up on Christine’s “no gluten” requirements, they provide her with a special “gluten free” menu each day for each meal (plus for our excursions) and they call her every week to see if she is satisfied with it! Moreover Kumar our lead waiter takes his responsibilities very seriously and sometimes even refuses to give her what is on the gluten free menu as he is not convinced that it is really “gluten free” (at least according to his criteria) – which is not very popular with Madame as she ends up with some pretty tasteless dishes!!


Jeudi 26 mars.

Je ne vais pas redire en Français ce que John vous a expliqué au sujet de notre visite des cuisines. C’était il y a déjà un certain temps et je dois dire que même si c’était en effet très intéressant je ne me souviens pas trop des détails. Sauf que les pauvres membres du personnel employés dans les cuisines ne voient jamais la lumière du jour et font les mêmes gestes automatiques 11 heures par jours et ce pendant toute la durée de leur contrat ! J’espère qu’ils voient une partie des 7€50 que nous payons par jour et par personne soit disant pour le personnel ! Les autres employés, serveurs des différents restaurants et bars, ceux chargés du ménage des cabines, sont en contact avec les passagers et reçoivent des pourboires directement. Mais tous les employés que nous ne voyons pas ou ceux qui sont en charge de l’entretien du bateau et que nous voyons tous les jours refaire les peintures ou nettoyer les ponts etc… Ceux-là, qui font en sorte que ce genre de croisières puisse exister, j’espère qu’ils ont une part du gâteau !

Je vais donc essayer de « googleler » une traduction pour vous !  Apparemment ça donne des résultats un peu particuliers, mais bon… Sinon vous pouvez le faire vous-même !

Depuis Dimanche soir nous sommes donc en navigation et ce jusqu’à Lundi matin, jour où nous arrivons à l’Ile Maurice. Nous craignions un peu ces 7 jours en mer, mais finalement ça ne se passe pas trop mal ! Personne n’est encore passé par-dessus bord !!

Le matin John se lève tôt et après son petit-déjeuner au buffet du pont 9, il va marcher pendant une heure au pont 3. Vous pouvez lire son texte à ce sujet à la fin du mien. Moi, je me lève vers 7H30/7H45, plus tard me dit John… Il est vrai que ce matin je ne me suis pas réveillée avant 8H45… Je vais petit-déjeuner au restaurant du pont 2 où on me sert une assiette de pâtisseries et pain sans gluten.
Si je suis en avance, à 9H, je vais faire un tour au pont 10 où ont lieue les activités manuelles sous la houlette de Carola, une petite Italienne hyper active, multi-lingue comme tous les employés en contact avec les clients, et pleine de peps et d’idées comme vous le verrez sur les photos que j’ai prises hier soir. En effet elle faisait une expo de tous les travaux accomplis depuis Sydney concernant les arts aborigènes. Pas mal du tout. Je dois reconnaître que je n’ai pas remis les miens! Si la séance du jour me plaît, je reste ou sinon je flâne et je reviens à la cabine.

En général à 10H, lorsque nous sommes en mer, notre conférencier attitré, Carlo, fait une conférence sur un sujet qui est en relation avec la prochaine escale. Lui aussi est un virtuose en langues européennes puisqu’il fait ses conférences en 5 langues différentes et est même capable de nous dire ce que veut dire telle ou telle expression en Russe, en Chinois, ou en sanscrit comme ce matin où il s’agissait de nous faire connaître l’architecture Boudhiste. Ces derniers jours les conférences portaient sur l’Hindouisme et le Boudhisme car ce sont des « religions » que nous allons rencontrées à Maurice.

Après la conférence où John et moi prenons consciencieusement des notes, à 11h, John va à son cours d’Italien et moi je vais faire ma marche rapide au pont 3. Puis l’heure du déjeuner arrive, buffet au pont 9 et l’après-midi, souvent nous lisons, vers 15h je remonte aux ateliers si je suis intéressée, et vers 16H, rebelote au pont 3, ensemble cette fois-ci. A 18h nous avons les pieds sous notre table attitrée du restaurant Albatros pont 2, table que nous partageons depuis que nous avons quitté Sydney avec le couple qui ne descend pas aux escales !  

En soirée il y a toujours un spectacle au théâtre à 21H pour les gens du 1er service. Suivant ce qui est présenté, nous nous y rendons ou pas. C’est souvent de bonne qualité, surtout lorsqu’il s’agit de groupes qui ont embarqué pour une présentation de leurs chants et danses traditionnels. Je reconnais que nous évitons les soirées des passagers où le public est sensé voter pour la meilleure chanteuse ou autre « talentueuse » performance. Les soirs où rien ne nous fait envie, nous regardons une série ou un film que Fanette nous a téléchargés ! Nous avons ainsi visionné les 4ème saisons de « Downton Abbey » et de « Game of Thrones » et un film sur Mandela. Un peu normal puisque nous arriverons bientôt en Afrique du Sud !

Voilà un peu le détail de nos journées où il semble que la nourriture tienne une grande place !!!

John a inventé des surnoms pour pas mal de gens, gentils ou pas d’ailleurs ! Par exemple nous avons le « Cheik de Saumur », un monsieur très sympathique qui habite Saumur avec sa femme et qui lors d’une soirée déguisée, est arrivé vêtu de vêtements achetés au Quatar, l’émir parfait, jusqu’aux lunettes de soleil !
Puis il y a notre ancien compagnon de table entre Marseille et Valparaiso, « l’acupuncteur électrique », « les 3 Grâces » qui sont à une table près de la nôtre, 3 Espagnoles qui ont l’air d’être sœurs et qui ont toujours des coiffures très excentriques et des tenues qui brillent de tous leurs feux ! Les « petits vieux », surnom affectueux pour un couple très âgé, lui 93 ans et elle 91, et petits par la taille ! Moi je l’appelle Woody Allen car la ressemblance est frappante avec le cinéaste. Un Italien de la table derrière la nôtre, a, lui, une ressemblance avec le journaliste de l’Obs, Jean Daniel !

Je ne vous raconte pas tout, il faut garder du mystère pour notre retour et surtout, je ne veux pas trop parler sur internet des surnoms péjoratifs que donne John à des gens vraiment désagréables ou peu intéressants !  Je vous promets on vous racontera tout, tout, tout et le reste !

J’oubliai de vous dire que le décalage horaire se ressert, puisque nous en sommes à 5 heures et que demain ce sera 4 heures ! J’espère que tout va bien en France et dans le monde, car depuis 3 jours nous sommes privés de chaînes de TV…Pas de nouvelles, bonnes nouvelles…J’espère que l’internet marche !

Maintenant place aux photos des cuisines et du bateau !

Prochain article après Maurice et La Réunion, donc dans une semaine jour pour jour !

Bises à toutes et tous !

M.Christine et John xxxxxxxxxx

John’s comments on his “early morning walks”: 

I get up early both by habit and if I stay in bed, I get “back ache” – so better be up and “on the move” as soon as possible. I am usually up on the 9th floor by 7h05 – the buffet opens at 7h00 – and back to the cabin, changed and out on the 3rd floor “walkers’ race track” by 7h30. Always the same faces at 7h30 – I walk clockwise but 90% of the “mob” walk anti-clockwise so I see them all at least every 570m (the length of the race track). The electrical acupuncturist who was also some sort of “astrologist” said that, because of the position of planets on their date of birth, the sheep walk anti-clockwise but the wolves walk clockwise – I promise that I usually eat breakfast before starting to walk so I haven’t eaten too many sheep recently!

Anyway I have now decided to say hello to those “sheep” that I am used to seeing at 7h30 and to whom I feel like saying “hello” (some are so “sad looking” that only their future  funeral director would dream of saying hello to them!). And lo and behold, some now answer systematically (to their surprise as well as mine) so it is almost becoming a “social event” (let’s be realistic – the key word is “almost”). By 8h15 the “crowds” start arriving on the race track and as they walk neither as fast as the “early morning birds” nor have they understood that there is not enough room to walk 3 abreast on the corners, I start getting “irritated” and by 8h30, I come back in and take my second shower of the morning – I have never been so clean as now!! I have decided that at least once a week I will walk before breakfast so that when I get back I can go with my lady wife to have breakfast together on the 2nd floor where she can get a “gluten free” breakfast and we can have a chat with Kumar our main server for the evening meals who also does the morning shift in one part of the 2nd floor restaurant.

One thing I do see on the early morning walks are the “seamen” crew staff out “cleaning” the 3rd floor deck – either picking up “dirt” (I am surprised by the chicken bones, spare ribs etc on the 3rd deck early in the morning – do people who eat in their cabins/on their balconies in the evenings above the 3rd deck, then throw their rubbish into the sea and it falls/gets blown onto the 3rd floor?), sweeping away puddles of water to avoid the “walkers” from slipping/falling (in fact it happened in front of me this morning) or starting to repaint parts of the ship (continuous activity as on the Eiffel Tower). These guys are mostly from the Philippines – the Indians are mostly working in the bars and restaurants and the South Americans in client reception etc. One guy that I see almost each day in the “deck cleaning” squad was the pilot of a tender that brought us back to the ship in extremely bad weather (Puerto Arenas). He did remarkably well compared to the other pilots, including Costa marine staff officers, and every time I see him we try to exchange a few words although he is not too fluent in English.  


Dédolée, la connexion est tellement lente que tout est mélangé! 

 
Cuisson de la soupe.

Sculpture sur fruits et légumes!

Hier soir dans le hall du pont 2, expo des travaux "artistiques"

Présentation des desserts au buffet du pont 9.

Les plateaux en attente d'être servis aux clients...Vins rosé et rouge, bière, eaux gazeuse ou non, sodas...ça pèse...

Pont 9 aujourd'hui, midi!

Un soir de fête Italienne le serveur en 2nd, Gustavo, qui est Péruvien.

De retour dans les cuisines.

Le "sous-chef" italien




Où l'on me cuisine mes menus sans gluten...!

Frédéric, notre "hôte" francophone.

La plonge.


Productions des artistes en herbe!



A midi au pont 9, attendant l'ouverture du buffet! Il faut y être de bonheur si on veut y trouver une place!

Un des buffets, celui-ci consacré aux pizzas et beignets de légumes.

Coin salades.

Au restaurant Albatros, un soir avec notre chef serveur Khumar qui est Indien, et Patrice qui avec sa femme Mauricette étaient à notre table de Valparaiso à Sydney.

Mauricette à droite et Marie-Laure à gauche avec Gustavo.

dimanche 22 mars 2015

PERTH le le "Pinnacles desert"


PERTH AND THE HINTERLAND

One of the results of one of my early morning queuing exercises – as organized by Mr Costa – was that we had got tickets for an excursion to “the Pinnacles Desert” in the hinterland behind Perth, this being a chance to see some of the Australian countryside (along with the Blue Mountains).

It was a 12 hour excursion. The ship would only get to Fremantle (the access port to Perth) at 9am and we were only staying one day. That meant both that we would not be able to visit either Fremantle or Perth by ourselves and that the ship could not leave before we were all back on board after the excursion – around 9-10pm.

So by 9am we were tied up on the Fremantle cruise ship quay behind a luxury P&O cruise ship – the Pacific Jewel. From the ship we had a view over Freemantle and we could see the high rise buildings of Perth on the distant horizon.
We were on our bus and on our way by 9.20. We drove through Fremantle and then took the highway towards Perth. It was Sunday and there was not much activity in Freemantle but it looked a very pleasant medium size town – old Victorian or Edwardian railway station by the port, old Customs House, Police Station etc. Apparently it has the largest market in Western Australia – 1500 independent stalls – but that we neither saw nor visited. And onto to Perth and a drive through the city centre via the numerous parks on the banks of the Swan River and bay. Equally a very pleasant looking town – parks everywhere and families on cycles and jogging etc having their Sunday morning exercises. Again some very well maintained Victorian and Edwardian buildings surrounded by late 20th Century high rise buildings.

Our first stop was at the Whiteman Park and the small family run Caversham Zoo. A quick walk-around to feed and be photographed with the kangaroos and the wallabies plus a very fat, lazy wombat and some very sleepy koalas. They had a large number of albino  kangaroos who normally do not survive in nature – rejected by their families – but are kept alive in the animal parks etc. Christine corrects, they were not albinos ( no red eyes!) but a specific species of white kangaroos as told by the guy who showed us around!  Kangaroos can live up to 17-18 years of age in the zoos. Christine and I were both surprised by the apparently “poor” state of the kangaroos in this park compared with those we visited at Sydney – but maybe that was because there were so many young – including one in its mother’s pouch. Kangaroos give birth all year around in zoos whereas in the nature they avoid giving birth during the dry season.

After the zoo, a very long drive up the Indian Ocean Drive just in land from the west coast with a stop off for lunch in Yenchep national park before we got to the Pinnacles Desert. On the way we passed by some white sand dunes – very impressive, like very large snow drifts in the centre of wild prairies and scrubland.
We got to the Pinnacles Desert around 3.30pm. Imagine a sandy desert, some scrubs and other rough vegetation and everywhere limestone pinnacles, cones, pillars of 50cm to 3m high – thousands of them! The pinnacles are due to the roots of plants etc “reinforcing” the limestone immediately beneath the plants, the limestone around them being less resistant to erosion etc. With time the plants die but the hard pinnacles of limestone remain and become visible as the sand and softer limestone is eroded. Very special and as Christine said, a miniature version of the rock formations we saw in Cappadoce. Or somewhat like an old ruined cemetery with eroded and toppled over tombstones.

After a pleasant 2 hour visit/walk-around, back into the bus and down to Lancelin on the coast of the Indian Ocean. It was supposed to be a small fishing village – but forget any idea of a small fishing village in Europe – no old buildings, no steep cove etc and certainly not “small and quaint”. Big surprise- the bus drove off the road and into an extensive area of white sand dunes (very brave driver I thought until we saw 2 other buses already there!). Again it was like being in huge snow drifts but very dry, windy and not for skiing! One of the highlights – watch the sun setting over the Indian Ocean from the top of white sand dunes!

From there to the beach of Lancelin (on the Indian Ocean) to photograph the lobster boats, use the WCs (an issue of major importance as you get older!), a stop to buy some snacks in a service station and then a long drive back to Perth, to Freemantle and to the ship where we arrived around 9.15pm.

In conclusion, we did not visit Fremantle and Perth “in depth” but not too many regrets as we saw several hundred kms of “typical” western Australian countryside (including a vineyard, several national parks, many areas of burnt forests being naturally regenerated, huge farm spreads, miles and miles of scrubland etc) plus some exceptional scenery with the Pinnacles and the white sand dunes.
And now I leave the keyboard to my dear wife….



Bonjour à toutes et tous, et pour la dernière fois 
        
            « G’day from down under !"


Nous quittons à regret l’Australie où notre courte visite nous a donné envie de revenir !

Hier donc, Dimanche 22 Mars, pendant que vous accomplissiez votre devoir de citoyens, nous visitions une infime partie de la côte ouest de l’Australie !
Grâce à John et sa « patience » dans les files d’attente matinales, nous avions des billets pour une excursion de 12H dans le désert des Pinnacles à 280 km au nord de Perth. Dès que le bateau eut accosté, vers 9H, et après quelques péripéties concernant mon régime sans gluten, (on nous met toujours dans un bus spécial « régimes », et cette fois-ci les étiquettes pour ce bus N°4 n’étaient pas distribués au théâtre comme d’hab ! d’où panique…Vous imaginez un peu le genre de problèmes importants que nous avons à gérer…!!!) nous étions en route pour une longue journée en car.

Le bateau se trouvait non pas à Perth mais dans le port de Fremantle à une vingtaine de km, sur la rivière Swan. Elle doit son nom aux premiers navigateurs hollandais qui en arrivant virent des cygnes noirs sur la rivière en question.
Nous n’avons pas pu visiter la ville mais l’avons traversée en car et elle nous a semblé agréable, semblable à Sydney et Melbourne dans le sens où il y a un mixe intéressant entre bâtiments victoriens et modernes. Beaucoup de façades anciennes conservées devant des bâtiments récents. Perth s’est développé grâce à la ruée vers l’or de la fin du 19ème siècle et on sent la richesse de la ville. D’ailleurs la guide (qui était archi nulle !!!) nous a dit que le revenu médian des habitants était de 2000 $ australiens. 1€ est égal à environ 1$40. Je vous laisse faire le calcul! Nous avons traversé de magnifiques parcs avec très grands eucalyptus centenaires aux troncs blancs et droits.

Perth est une ville de presque 2 millions d’habitants qui est complètement excentrée sur la côte sud-ouest. Elle est plus proche de Jakarta en Indonésie que de Sydney ou Melbourne ! Il existe une liaison en train entre Sydney et Perth, la « Indian Pacific trans-continental railway », pour un voyage de 4 jours et 3 nuits ! La ligne traverse ce que les Australiens appellent l’Outback, c'est-à-dire le centre désertique de l’Australie. Le train fait des arrêts à Adélaïde par exemple qui est à 2 700 km ! Je dois dire que c’est une aventure qui me tente bien. Comme d’aller à Alice Springs et au rocher sacré des Aborigènes, Uluru, Ayers rock en Anglais. Mon médecin qui me suit depuis 5 ans bientôt et qui est une femme formidable, est « en amour » comme disent les Québécois, avec l’Australie et se trouve en ce moment à Alice Springs. Elle a fait le trajet depuis Sydney en voiture, 2000 km à travers le « bush », elle me dit que c’est une expérience inoubliable malgré la chaleur et les mouches !

Revenons à nos kangourous et koalas qui ont fait partie de notre premier arrêt dans le parc Whiteman. Des kangourous qui nous ont paru un peu amorphes par rapport à ceux que nous avions vus à Sidney mais il est vrai que c’était le moment de la sieste (oui, oui en pleine matinée !) et qu’il était difficile d’attirer leur attention. Nous avons malgré tout eu la chance de voir un petit « Joey », c’est comme ça qu’ils appellent les bébés, dans la poche de sa mère. Je vous raconte la grossesse de la maman kangourou car c’est assez fascinant ! Le bébé ne vit dans l’utérus que quelques semaines et ensuite sort dans la poche où il va continuer à se développer et y vivre encore 7 à 8 mois. Mais ce qui absolument extraordinaire, c’est que dans la nature s’il y a une catastrophe naturelle, une longue sécheresse par exemple, la maman va retarder la naissance et garder le fœtus dans son utérus jusqu’à ce que les conditions de sa naissance soient optimales ! Incroyable, non ? Imaginez que les « humaines » puissent faire ça ?

Nous avons à nouveau admiré les mignons koalas endormis sur leurs branches ou réveillés par des touristes Costa malveillants, et pris des photos avec un Wombat complètement avachi dans les bras d’un soigneur ! Malgré une visite rapide de 40 mn nous nous sommes tous extasiés devant ces animaux exotiques et sympathiques. De vrais peluches vivantes !

Puis nous avons continué notre trajet pour une pause déjeuner et enfin à 16H nous arrivions sur place dans ce fameux désert des Pinnacles. Un endroit à couper le souffle ! Un peu comme une Cappadoce en miniature. J’essaie de résumer ce que nous avons appris en lisant des documents en Anglais. Je ne vous garantis pas la justesse de l’explication scientifique. Il s’agit de dunes de sable jaune qui ont été formées il y a quelques millions d’années et sur lesquelles ont poussé des arbres et autre végétation. Autour de leurs racines, grâce à la conjonction entre l’eau de pluie et des particules calcaires, le sable s’est calcifié. L’érosion a fait le reste, le vent et l’eau ont fait disparaître le sable autour des racines et il n’est resté que ces fameuses formations calcaire qui prennent toutes sortes de formes et sont disséminés sur des km carrés de sable doré. Un paysage qui est impressionnant avec ça et là des buissons endémiques qu’on suppose être encore en train de créer d’autres « pinnacles » !

Nous y avons passé presque 2 heures. Au retour nous nous sommes arrêtés au pied de dunes de sable blanc immaculé, dunes que nous avions vues dans le lointain depuis le car. Coucher de soleil extraordinaire dans l’Océan Indien observé du haut des dunes, et un moment de pure magie ! Naturellement avec les « costaïstes » rien ne va bien à 100% et nous avons bien failli en perdre 2 qui se sont insultés « Dégagez ! » « Connasse ! » afin de prendre des photos au meilleur endroit…!!!
Un arrêt de quelques minutes sur la plage de Lancelin d’où des bateaux partent pour la pêche à la langouste, puis un « arrêt pipi », quelques friandises pour dire de dépenser nos dernières pièces de monnaie autraliennes et retour au bateau à 21H pour un départ à 22H.

Une journée fatigante car beaucoup de route, presque 300km, mais des paysages sublimes et une excursion qui nous a permis de découvrir une toute petite partie de la campagne australienne.

De retour dans la cabine nous avons eu le temps de skyper une partie de la famille réunie à Lagnieu (dans l’Ain pour ceux qui ne connaissent pas… !). C’était vraiment sympa de voir tout le monde et chaque fois que nous skypons nos enfants nous remercions la technologie moderne !

Et voilà, notre séjour australien se termine, et pendant 7 jours nous allons naviguer dans l’Océan Indien. La tension monte entre certains passagers, combien de morts ou blessés va-il-y avoir pendant cette traversée ???? On s’attend à tout !!! Just kidding !!!! Prochaine étape, l’île Maurice pendant 2 jours et une journée à St Denis de La Réunion avant d’aborder le continent africain et notre dernier mois de croisière autour du monde !

Au cours de ces 7 jours, pour que vous ne soyez pas trop frustrés, nous vous ferons découvrir les coulisses du Costa Deliziosa…et peut-être vous raconterai-je des anecdotes quotidiennes sur notre vie à bord. Probablement Jeudi, si l’internet marche correctement. 
 Merci encore de nous suivre et de laisser vos commentaires, on se régale aussi en les lisant !


Bonne journée à toutes et tous.
On vous embrasse.
M.Christine et John.


Vues de Perth depuis le car

Où l'on voit que notre cinéma s'exporte toujours bien avec l'aide de nos constructeurs automobiles...


Toujours le mélange d'ancien et de moderne.

Même la nourriture ne les intéressait pas!

Le petit "Joey" dans la poche de sa maman! Isn't that cute?



J'en ai quand même trouvé un qui a accepté la nourriture!


Un Opossum très impoli! Lui aussi dormait!

Avec un wombat coopératif...




Z'avez pas fini...????

Une petite dernière...

Autre animal australien, l'émeu bien connu des cruciverbistes!

Mon préféré...



Les dunes de sable blanc depuis le car.

Un paysage un peu flou, mais le genre de végétations que nous avons rencontré pendant des km.


La route vue du fond du car où nous étions confinés!


Les Pinnacles.






Sable doré avec pinacles et dunes de sable blanc en arrière plan.


Cet arbre endémique s'appelle un Banksia. Ses fleurs sont superbes, comme de grosses bougies colorées!


Dunes de sable blanc au coucher du soleil. The white sand dunes in the sunset!





The Sun setting in the Indian Ocean!

Coucher de soleil dans l'Océan Indien!!!

THE END!