lundi 9 février 2015

Punta Arenas Chili

Suite!

Encore des émotions, mais d’un autre ordre, dès le lendemain matin Dimanche. Lever 7H, pour ceux qui me connaissent c’est très tôt (no comment !), petit-déjeuner, puis préparation de nos sacs à dos, de nos vêtements chauds, car aujourd’hui, nous allions voir des pingouins ! Il faut dire que c’était la dernière occasion car nous remontons vers le nord et des contrées moins accueillantes pour ces sympathiques petits animaux. Je dis petits car ici on trouve les pingouins de Magellan, et ils ont à peine 40 à 50 cm de hauteur. Bon je reviens à mon histoire ! Nous étions donc en pleine préparation, (combien de couches de vêtements dois-je mettre ? Dois-je prendre la doublure de mon coupe-vent ou non…? Ce genre de choix cornélien qu’on se pose quand on n’a pas de lit à faire, pas de…etc, pas de travail où se rendre, un choix de vrai retraité !) ? Soudain, sur le coup de 8h15 (nous devions partir à 8H45), le haut-parleur de la chambre se met en marche et par le truchement de 5 personnes différentes et en 5 langues différentes (comme d’hab !) le commandant nous annonce gentiment qu’à cause des mauvaises conditions atmosphériques, le débarquement en chaloupe ne pourra se faire et qu’en conséquence, les excursions sont annulées…  « déceptionne » ! On ne verra pas les pingouins cette fois-ci, il faudra se contenter des zoos en Europe. On déballe tout et on se demande à quoi on va bien pouvoir occuper notre journée ! Maigre consolation, on nous dit que Costa va nous rembourser nos réservations !

5mn plus tard, autre annonce toujours en 5 langues. Heureusement que l’italien vient en premier, que je le comprends, qu’ensuite on a droit à l’Anglais, no problem, le Français, tout va bien, on a la confirmation de ce qu’on avait saisi précédemment, mais après ça, il faut en plus se farcir l’Allemand et l’Espagnol ! En fait je plains les Espagnols s’ils ne comprennent aucune des langues précédemment citées, chaque fois ils doivent attendre 10mn pour savoir ce qu’ils doivent faire ! Imaginez en cas d’urgence maximum, voir un naufrage…Il vaut mieux être Italien, vous êtes sûrs d’être sauvés les premiers !

Bon je sens que vous vous impatientez, je digresse, et vous vous demandez où je veux en venir.
Donc nous en sommes à la deuxième annonce qui confirme la première et je me dis que c’est vraiment mort pour les pingouins, quand soudain, une troisième annonce nous avertissant que finalement les conditions atmosphériques se sont arrangées, que les chaloupe sont à nouveau utilisables et que les excursions (là suivent des numéros qui ne vous intéresseront pas !) sont rétablies ! OUF ! On va finalement voir des pingouins !

L’excursion s’est faite par car sur une piste de presque 70km, un peu chaotique, mais finalement nous avons passé une heure à observer ces charmants oiseaux qui font leurs nids dans des trous assez loin de la plage. Il s’agit d’une particularité de cette espèce. Ils viennent se reproduire ici sur terre en été, y restent 6 mois, puis repartent vers le Nord soit par le Pacifique en direction du Pérou, soit par l’Atlantique vers le Brésil. D’après notre guide, ils vivent les 6 mois suivants en mer principalement où ils se nourrissent. Ils sont dans un site protégé auquel on accède par un chemin balisé pour ne pas les gêner.

Le trajet en car était lui aussi intéressant, car nous avons traversé la pampa patagonienne sur une piste bordée de chaque côté par les clôtures des « estancias », immenses propriétés consacrées à l’élevage de moutons qui peuvent faire entre 8000 et 100 000 hectares ! Les propriétaires éleveurs, les fameux gauchos vivent dans leurs maisons au milieu de ces immensités !

Retour vers 16H et là encore des émotions car la mer était vraiment forte et la chaloupe tanguait de façon assez impressionnante ! On sentait que les employés de Costa étaient sur les dents, aux petits soins pour tous les passagers, de peur, je suppose, d’un accident malencontreux ! Il est vrai que l’espace entre la chaloupe et le quai était très changeant, au gré des vagues et qu’on aurait facilement pu se retrouver à la mer !

Voilà c’était l’histoire du jour.

J’oubliai de vous dire que j’avais posé 2 questions sous mes dernières photos et que les gagnants sont…Catherine pour la date de 1951 et Joëlle pour les rochers qui en effet me rappelaient Bramafan !

Aujourd’hui nous sommes en mer et pour la première fois, l’accès aux ponts extérieurs est interdit à cause du mauvais temps.
Bon début de semaine à toutes et tous et bon courage à ceux qui attendent les vacances de Février avec impatience ! (gros clin d’œil à nos enfants !)
Gros bisous !
M.Christine et John.

We are now leaving Punta Arenas en route for Puerto Chacabuco, some 2 days sailing. The first morning in Punta was an excursion to the Magellan Nature Park in the hills behind the town. We had a very pleasant walk through woods, scrubland etc up to a high point overlooking the Magellan Straits and the town. Only slight problem – the wind was blowing at least 100km/h (stronger than any mistral we have had at la Ciotat for many years) and Mrs B got blown over onto a tree stump. Thereafter she was happy to have a 13 stone husband to hold onto!
That afternoon we walked around the town and visited a museum. The next day was dedicated to penguins! The ship did not pull up to the quay – in fact the quay is very small and the ship quite large! So the ship stayed in the bay and the “tourists” were transferred to the shore and port entrance by the safety boats. First day – no problem. Second day – the sea is becoming as we had imagined it should be in this region and the captain suspended the transfers to shore – the excursions being put on “standby”. After a couple of hours, the sea appeared to calm down and the transfers resumed. So we got ashore, got on a bus and had a 70km drive to see some penguins on a beach on an “inland lake or bay” which is somehow connected to the sea by some channels. There were some 6-10 penguins in the scrubland behind the beach (where they nest) having their photos taken by many times more tourists (they should sell their autographs!) and then there was a “flock” of some 50-70 penguins on the beach, going into the sea from time to time to show us that they did know how to swim. Very pleasant – a nice walk around the beach (behind fences to avoid disturbing the penguins) and an interesting drive through the Chilean pampas to get there. I even saw what I thought might have been some form of eagle or very large hawks watching over the occasional flocks of sheep – only to be told that they were the local form of vultures (very much more “attractive” than their North American equivalents). Effectively now and again we saw the whitened carcasses of what may have been sheep or cows, completely cleaned off and left on the pampas.

And we had a guide whose grandfather emigrated from the Basque country in France after WW1 and who now has 2 sisters leaving in France, married to Frenchmen!

The “exciting part” of the afternoon was the transfer back to the ship. The wind had picked up, the sea was rough and the safety boats were bobbing around like corks on the waves. The crew were quite tense – they had to “handle” the tourists to their seats and with the pitching of the safety boats alongside the ship, which did not appear to move, the gap between ship and safety boats went from 60-70cm (or more) to brutal impact!  If one of the “less stable” tourists got a leg caught between the 2… so there were 4 crewmen ensuring the safe “transfer” of the tourists onto the ship. Of course as soon as we got near to the ship all (or most of) the tourists stood up in order to be the first off – and they all fell over in the pitching of the safety boat! Maybe only those who have been through storms in the North Sea would know that you are safer staying seated!!
On a more serious note, fantastic scenery and we have some very good first impressions of Chile as it is now. Punta Arenas is not an attractive town – it is growing very fast due to the oil/gas industry, tourism, sheep farming (more than 3 million sheep in the area) cattle farming (Aberdeen Angus), salmon farming (second exporter after Norway) etc. There are more than 120 000 inhabitants, many schools, universities and a modern super public hospital as fully equipped as any in the capital (thanks to Michele Bachelet). Apparently in the past, Punta Arenas only had “cottage type” hospitals capable of treating minor illnesses. So people with serious problems (heart attacks etc) had to travel 1000km to Santiago to be treated and many died “en route”.

And unemployment is now only 4% in the region. Other than problems related to depression in winter (and alcohol), criminality is apparently insignificant, one guide telling us that he often leaves the keys in his car and frequently forgets to lock his house when he goes out.


One of the Indian crew members with whom we have become very friendly (he serves us at breakfast and in the evenings) was most impressed – “nice town, good roads and pavements – and so clean”. Let’s hope that the next 3 stops in Chile live up to the same high level as Punta Arenas!


Balade dans la forêt de Magellan




Les arbres couverts de lichens.

Le nom de ces arbres est "linga".




C'est là que le vent a eu raison de moi!!!!
Vue sur la ville et le détroit de Magellan.



 
Jeunes musiciens sur la place de las armas.
Légende de la photo ci-après. 


Le cimetière...

Toujours le cimetière et ses cyprès taillés!

Statue de Magellan sur la place de las armas.
Rue principale.

Le pilote de la chaloupe.

Arc en ciel?



Entrée du port.



Petit clin d'oeil à Michelle M. Si tu nous suis?
Vue des toits de la ville.


La pampa de la Patagonie.



Des vigognes ou Alpaga?

Premiers pingouins.

La pampa. 




Après vous, chère amie!


Et ça papote...

Enchantés de vous rencontrez! Comment allez-vous?

Rien ne vaut un bon bain!

Mer déchaînée!

Dire qu'il va falloir retourner au bateau en chaloupe...

9 commentaires:

  1. toujours aussi intéressant on se régale vos commentaires et des photo
    nous avions bien pensé à Bramafan
    bonne continuation
    et bisous à tous deux
    malou bernard

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  2. Salut les Blights,

    ça fait rêver, abreuvez nous de commentaires et de photos, on voyage à peu de frais.

    John ressemble de plus en plus à un vieux loup de mer avec sa barbe drue et son teint hâlé, buriné...

    Petite rectification, vos pingouins ou penguins en anglais sont en fait des manchots; Les pinguoins sont des oiseaux de l'hémisphère nord plus petits que les manchots et ils volent ...eux.

    J'étale ma science, mais Sinan nous avais repris quand on avait vu les mêmes bestioles en Afrique de Sud.

    Je vous embrasse et bon vent

    Jojo

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    1. C'est vrai que John a désormais des airs d'Hemingway!

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  3. C'est toujours avec une certaine impatience que j'accède à votre blog tous les soirs en espérant y trouver un nouveau commentaire et des photos, toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Michelle M vous suit mais ne savait pas trop comment faire pour s'inscrire pour laisser des commentaires. Alain et jacky aussi regardent régulièrement. Manon vous suit sur la mappemonde et regarde les photos de son grandad et de sa maminou!
    Continuez de nous remplir les yeux et la tête de toutes ces merveilles choses que vous voyez. Nous voyageons par procuration!
    Gros bisous

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  4. C'est décidé, c'est confirmé... on veut nous aussi visiter l'Argentine et le Chili!!!

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  5. Moi aussi j'aimerais visiter tout ça mais je pense que c'est cuit!!
    Bises à plus!

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  6. Je découvre des paysages magnifiques ! Merci de nous faire voyager. Ici c'est neige et soleil, très beau aussi :) On se demandait si le bateau était plein...Gros bisous à tous les 2. Constance

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  7. Another very pleasant time reading through your lively written tellings and enjoying your very nice shots. Thank you again. Also my thanks to John for his greenlight for disclosing the Blog URL address to my daughter Gaelle and joint friend "Roby". Gaelle immediately reacted with enthusiam in a detailed mail to me yesterday.Follows here a short extract of one of her comments : "nous voyons une photo de vigognes - Christine et John ont l'air de ce poser la question sur l'une de leurs photos ("vigognes ou alpagas ?") ; eh bien je mettrais mes deux mains à couper qu'il s'agit d'alpagas. Les vigognes sont paraît-il très sauvages. Nous avons eu la chance d'en apercevoir quelques unes - elles ont tenu leur distance - sur le Chimborazo". I replied to Gaelle by return mail with my encouragements to publish her future possible own comments directly if she so wished. Christine is definitely right in her comment about the worries of retired people : another valuable benefit is to be able to spend time exchanging discussions with you (read - write) ; great. See you and take care, hey ? : don't lean overboard to shoot close ups of dolphins :-)!

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  8. Je rattrape enfin mon retard dans la lecture de votre blog et c'est magique. Merci de nous faire partager tout ça...
    Et je vois que ma mère s'est chargée de vous donner un cours sur la différence entre manchots et pingouins donc je n'aurais pas à rectifier l'erreur :-) .Cependant, pour une presque anglo-saxonne, tu seras excusée!
    Énorme bisous on pense souvent à vous
    Sarah

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